Retour à Reims

L’enjeu était de transposer sur une scène non seulement le parcours d’un individu mais aussi tout ce que ce parcours raconte et explique d’un contexte sociologique et politique, sans que cela ressemble à une conférence universitaire ennuyeuse. Ou à un discours militant frontal sans doute impropre au théâtre.

Didier ERIBON raconte son retour dans sa ville natale après des années de rupture et d’exil. Il y évoque son enfance et son adolescence dans la cité du Chemin vert, sa famille ouvrière, et le poids écrasant d’un conditionnement social contre lequel bute sa différence : son goût pour la lecture et les études, ses convictions politiques, son homosexualité. Pour pouvoir être lui-même, il lui fallait partir.

L’enjeu est réussi. La mort du père a rendu possible le retour du fils. Il est arrivé tendu, encore chargé de sa colère, de ses reproches, de ses rejets et, reprenant un dialogue interrompu avec sa mère autour de leurs souvenirs communs, de photos redécouvertes et d’un repas partagé, il va peu à peu renouer des fils et pouvoir envisager une réconciliation avec lui-même en tant que fils d’ouvrier. Le fils mesure la distance mais laisse tomber la colère, grâce certainement à ce beau personnage de mère qui réclame « le droit de penser ce qu’elle veut chez elle », qui ne comprend pas tout de ce fils inattendu mais qui conserve en elle un amour intact et un solide goût du bonheur.

Distribution

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L’enjeu était de transposer sur une scène non seulement le parcours d’un individu mais aussi tout ce que ce parcours raconte et explique d’un contexte sociologique et politique, sans que cela ressemble à une conférence universitaire ennuyeuse. Ou à un discours militant frontal sans doute impropre au théâtre.

Didier ERIBON raconte son retour dans sa ville natale après des années de rupture et d’exil. Il y évoque son enfance et son adolescence dans la cité du Chemin vert, sa famille ouvrière, et le poids écrasant d’un conditionnement social contre lequel bute sa différence : son goût pour la lecture et les études, ses convictions politiques, son homosexualité. Pour pouvoir être lui-même, il lui fallait partir.

L’enjeu est réussi. La mort du père a rendu possible le retour du fils. Il est arrivé tendu, encore chargé de sa colère, de ses reproches, de ses rejets et, reprenant un dialogue interrompu avec sa mère autour de leurs souvenirs communs, de photos redécouvertes et d’un repas partagé, il va peu à peu renouer des fils et pouvoir envisager une réconciliation avec lui-même en tant que fils d’ouvrier. Le fils mesure la distance mais laisse tomber la colère, grâce certainement à ce beau personnage de mère qui réclame « le droit de penser ce qu’elle veut chez elle », qui ne comprend pas tout de ce fils inattendu mais qui conserve en elle un amour intact et un solide goût du bonheur.

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ELEMENT GRAPHIQUE

L’enjeu était de transposer sur une scène non seulement le parcours d’un individu mais aussi tout ce que ce parcours raconte et explique d’un contexte sociologique et politique, sans que cela ressemble à une conférence universitaire ennuyeuse. Ou à un discours militant frontal sans doute impropre au théâtre.

Didier ERIBON raconte son retour dans sa ville natale après des années de rupture et d’exil. Il y évoque son enfance et son adolescence dans la cité du Chemin vert, sa famille ouvrière, et le poids écrasant d’un conditionnement social contre lequel bute sa différence : son goût pour la lecture et les études, ses convictions politiques, son homosexualité. Pour pouvoir être lui-même, il lui fallait partir.

L’enjeu est réussi. La mort du père a rendu possible le retour du fils. Il est arrivé tendu, encore chargé de sa colère, de ses reproches, de ses rejets et, reprenant un dialogue interrompu avec sa mère autour de leurs souvenirs communs, de photos redécouvertes et d’un repas partagé, il va peu à peu renouer des fils et pouvoir envisager une réconciliation avec lui-même en tant que fils d’ouvrier. Le fils mesure la distance mais laisse tomber la colère, grâce certainement à ce beau personnage de mère qui réclame « le droit de penser ce qu’elle veut chez elle », qui ne comprend pas tout de ce fils inattendu mais qui conserve en elle un amour intact et un solide goût du bonheur.

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